Promenade vespérale et dominicale

Après mûre réflexion, je choisis en ce dimanche glacial mais ensoleillé de commencer cette promenade par le Columbus circle (ligne 1, station 59th street, Columbus circle). Cette place doit son nom à la statue de Cristoforo Colombo, le cricri coco apprécié de tous ! Tout autour de cette statue offerte par un dignitaire français en 1961, rayonne avenues célèbres et buildings grouillants. C'est dimanche, il fait beau, tout le monde dehors ! D'autant plus que l'on se trouve à l'angle sud-ouest de Central park. Justement, je me rapproche de l'entrée pour prendre ze photo, quand mon intention se voit contrecarrer par un groupe de 7 jeunes rapeurs-danseurs super doués. Façon break dance, le premier tourne sur la tête (comme dans les films des années 1990 !), le second saute au-dessus d'une brochette de 6 spectateurs, 2 filles (c'est assez rare pour le noter) en synchro font des figures carrément incroyables ! Bref, quasi forcée d'assister à leur performance, j'en profite pour un dollar et attends leur départ pour ze photo.

Mission quasi accomplie (j'y retournerai quand il n'y aura personne!). Me voilà dans l'embarras du choix, où vais-je donc aller ? Entrer dans Central park ? Descendre Broadway ? C'était ma prime intention, mais un building à la forme suspecte m'invite à suivre Central Park South et ses hôtels prestigieux.

Curieux mélange, ces hôtels qui respirent la richesse et inspirent l'envie fleurent bon... le crottin de cheval ! La preuve en image

En direction du building mystère, je fais un détour pour contempler de près celui qui a la chance d'héberger ce restaurant luxueux et bien sûr français : le Petrossian.

Le building mystère n'est plus, Il est un des plus vieux buildings de new-York, il s'agit du Woolworth building, il est le haut lieu de l'antiquité de luxe, La maison de Russie, qui fait face à la Grand Army plaza et au building Apple, financé généreusement par les acheteurs d'Ipod, merci à eux!

Direction la 5ème avenue, ou Champs Elysées à la sauce America. On y trouve les même Vuitton et autre Gucci, en tête de liste, puis les marques fashion laissent la place aux grands trusts financiers et finalement à des petits magasins miteux lorsque l'on arrive vers 34th street et le célèbre Empire State Building. Ci-dessous le superbe building de Takashimaya, Galeries Lafayette japonaises.










Je continue ma descente de la 5ème avenue quand mon regard est attiré à gauche par le presque familier building Chrysler. Je prends fissa une parallèle, gagne Madison avenue et m'arrête à la gare de Grand Central pour mieux en profiter. Vite une photo !

Le truc bizarre du jour :




Et enfin, je termine par LE magasin le plus intéressant de la 5ème avenue, celui où mon petit porte-monnaie fiévreux et meurtri par le remord du délicieux délit ne put résister à la tentation...

Ballade à Soho

vendredi 21 mars, temps clair, ensoleillé, pas trop froid, on décide d'aller se ballader vers Soho, China Town et Little Italy.
Métro ligne 1 de Columbia University (116th) jusqu'à Canal Street (beaucoup plus au sud).
(un plan de métro pour se repérer plus facilement)
Soho est un quartier plutôt agréable et éclectique. A la sortie du métro, beaucoup de petits magasins un peu miteux façon Barbes - porte de Clignancourt.
Des immeubles plutôt vieux, avec escaliers de secours rouillés, vieilles pub, mais on sent déjà que China town n'est pas loin.

On sent pointés les magasins tendances un peu bobo : un magasin affilié au musée d'art moderne (ouais des fourchettes tordue à 45dollars, les mêmes à potiron rue des petits champs pour 12 euros cela dit), bon nombre de fleuristes, des magasins de déco et papèterie, et bien les magasins de fringues qui ressemblent à pas grands choses et qui coutent très cher (les mêmes à Paris au même prix). Cela dit (c'est l'expression du jour), c'est quand même agréable de déambuler dans ces petites rues sympa rien que pour regarder les gens et les vitrines !

une PSP géante !

C'est au dédale des rues et sans vraiment sans apercevoir que l'on se retrouve dans Little Italy : devantures rouges et vertes, restaurant à gogo, pour un peu ça sentirait presque la pasta et le pesto maison. Que nenni, aussi vite qu'on est entré, les Giani et autre Milano laissent la place à Tang et ses frères.

Bon retour en Chine ! En l'espace de quelques mètres, j'étais de retour à Wuhan, en un peu moins sale quand même. dans les rues, tout est écrit en chinois : les restos, les magasins, même une églises. J'ai d'ailleurs pris un naicha, la boisson au lait que j'achetais tous les jours en Chine. Le MC Donald est redevenu le Maidanlao, la city bank a laissé ça place à la Asian bank.... même les pubs ont trouvé leurs versions locales !

Pour cette fois, ce sera plus de photos que de textes. La crève aidant, les miasmes ascendant jusqu'à ma cervelle bloquent les connections sentimentales qui relient mes petits neurones.
Stop ou encore ?
Ca dépendra de l'inspiration ou plutôt de l'expiration de mes pensées !

Compagnie des Indes

Moment primordial du voyage : le vol

Pour ce vol Paris-New-York du 18 mars 2008, j'avais choisi la compagnie nationale indienne Air India. Après avoir lu plusieurs critiques sur le net, je décidai d'opter pour cette compagnie et de me faire moi-même mon opinion.

Après de longue formalités à Charles de Gaulle (valables pour tous les vols en direction des États-Unis), j'embarquai tranquillement pour un vol qui promettait d'être dépaysant. En effet, plus qu'un aller simple Paris NY, il était en fait question d'un vol New-Dehli - NY avec escale à Paris.

Même si les hôtesses ne ressemblaient pas trop à Aishwarya Rai, l'accueil fut sympa et le vol carrément top !
Petit bémol tout de même, comme toujours je me munis de mon appareil pour prendre l'avion en photo, houla, erreur, photos interdites ! Pourquoi donc demandais-je coite, "parce qu'il y a du fuel à proximité ", une réponse surprenante mais sans appel. Effectivement, c'est comme utiliser son téléphone portable chez le dentiste, c'est interdit à cause du tartre...

Bref, aux risques et périls de la nation tout entière et des relations diplomatiques France-Inde, je décidai de braver l'interdit et de prendre en photo ledit avion... depuis mon siège côté hublot (téméraire mais pas inconsciente du danger!)Je vous laisse admirer la déco du réacteur et des ailes couleur argent, l'aileron et les fioritures autour des hublots... la grande classe !

Le vol s'est donc très bien passé (dans un bel avion comme ça, le contraire eut été étonnant), peu de temps après le décollage, une stewardess proposait un apéritif et des petits gâteaux indiens (je commandai un Bacardi et un jus de pomme).

J'en profitais pour jeter un coup d'œil aux divertissements high-tech proposés : pas moins d'une trentaine de films modernes en anglais (dont Darjeeling limited la veille de sa sortie française !), une vingtaine de films classiques et autant de comédies indiennes. Le bon point : à la différence des autres compagnies où l'on est obligé d'attendre le début du film, ici cela fonctionnait comme un lecteur dvd que l'on pouvait démarrer, stopper, mettre en pause à sa guise.Qualité du repas et du service également de mise. Après sélection du menu (standard, indien ou végétarien), l'on se voyait distribuer un plateau repas avec galette indienne, petite salade de légumes épicés, curry de mouton et de légumes accompagné d'un vrai riz indien, pour finir par une crème à la cardamome, le tout servi, à ma demande, avec du vin rouge !

Le must du must, une place de libre à côté de moi, j'en profitai pour m'étaler tranquillement en profitant de ma vue vertigineuse depuis mon hublot perso. Evidemment, tout ce luxe devait être compensé par un petit caca, et comme à mon habitude je tombais sur le seul siège où la lumière ne s'éteignait pas. dit comme ça, cela semble absolument ridicule, c'est ce que je me disais jusqu'à ce me vienne l'envie de dormir...

Ciel bleu durant tout le vol malgré quelques perturbations. je découvrirai une superbe mer de nuage au dessus de la laquelle l'avion vola jusqu'à son arrivée à proximité des côtés américaines... Où je pris réellement conscience, en voyant la neige et les lacs gelés, du froid qui allait bientôt m'enquiquiner...

Arrivée à proximité de l'aéroport de Newark, un paysage incroyable : j'avais l'impression d'être dans Google Earth ! En effet, malgré la grisaille, je voyais les buildings de Manhattan depuis hublot et au loin la Statut de la Liberté ! Le gigantisme des immeubles fait que l'on peut les voir même de très loin (l'aéroport n'est pas plus proche de Manhattan que Roissy de Paris).

Bref un vol très agréable sous toutes les coutures ! Air India entre dans mon top 3 des meilleures compagnies (avec Cathay Pacific et JAL)
Je promets de prendre le temps de retoucher mes photos (on voit pas grand chose) mais on peut tout de même les agrandir en cliquant dessus !

Singing in the pluie

Deuxième matin à New-York et deuxième jour de pluie ! Réveillée avec les sirènes de la NYPD, comme dans les films ... Au moins de ce côté là je ne suis pas vraiment dépaysée. Après une journée spécial rangement, on est sorti à 18h pour aller se ballader à Times Square. Il faut compter à peu près 10min en métro, c'est sur la même ligne (à peu près 5 stations). Times Square, c'est le quartier qu'on voit dans les films : la 5ème avenue, les grands buildings, Rockfeller center... et la Librairie de France ! C'est une très vieille librairie qui va bientôt fermer... c'est la panique !

(http://www.frenchmorning.com/ny/spip.php?article310). Bien sûr visite obligatoire dans le H&M de la 5ème avenue ! Un quartier bourré de touristes (y compris les vacanciers américains) malgré la pluie. Chose surprenante : la masse de magasin qui ont pour thème tout et n'importe quoi ! Pour preuve, un magasin de 3 étages consacré... aux M&Ms !

Lost sur un immeuble !

Donc première visite sous la pluie courte mais sympa ! J'en ai pris pleins la vue même avec mes lunettes brouillée... Visite clôturée par des barbecue ribs chez Dallas barbecue, un restaurant de... barbecue oui. Impressionnant encore la taille non pas des assiettes mais des verres. j'ai commandé une pina colada glacée "regular size" de 40cl, je n'ose imaginer la taille de la "Texas size"...

Les gens ne sont pas si gros que ça (ou alors c'est que je me concentre sur les rachtos), j'attends de voir de jour et sans pluie pour être sûr... le métro... bruit et odeur: idem à Paris, crasse et modernité : idem à Paris mais pas dans le même style... une déco rétro sympa avec les noms des stations petites mosaïques... Bref des nouvelles pèles mêles et désordonnées mais des nouvelles quand même !