mercredi 29 octobre 2008

Bienvenue (bientôt ?) à ObamaLand

Ici, à J moins 1 des élections,

C'est de plus en plus l'euphorie générale mélangée à un soupçon de nervosité et d'angoisse.
Si l'Amérique profonde penche pour Mc Cain, New-York, of course, est en faveur du démocrate.
Ici, New-York alias "Obama on t'attend", le nom du futur premier président afro-américain est sur toutes les lèvres, T shirts, badges, et n'importe quel support qui pourrait arborer avec fierté l'étendard du nouveau messie.

Même motif même punition qu'en avril 2007 pour nous Français, les campagnes pro-vote se multiplient, les stars se mobilisent (Christina Aguilera se pavane dans les rues pour Rock the vote), GAP secouent ses consommateurs qui se reconnaissent (enfin?) comme citoyens. Chacun s'implique comme il peut.
Justifier
Ici, à Jewcy, les articles qui ne traitent pas de la "course à la maison blanche" se font rares. Seuls les fantômes d'halloween ont pour quelques instants détournés les esprits de leur interrogation obsessionnelle.
La réponse qui changera notre monde? Demain.

lundi 27 octobre 2008

A mort le métro ! Mais pas trop quand même...

Pourquoi tant de haine ferroviaire et soudaine, me direz-vous ?

Amis de la Capitale, rendez à César ce qui appartient à Paris, honorez de vos louanges méritées votre transporteur du cœur, compagnon de votre vie quotidienne. Faites cessez ces serpents qui sifflent en souterrain (à lire à haute voix). Oui le métro parisien pue du bec, oui le métro parisien est souvent de mauvaise humeur et vous pose des lapins, oui le métro parisien n'est pas toujours aimable et ne sait que trop se faire attendre, certes il n'est pas le compagnon idéal... mais je vous l'échangerais bien contre ma vermine new-yorkaise !


Mon métro à moi, il est beau comme un parking souterrain des années 80.
Bruyant comme la ligne 14 (laissez tomber le walkman...) quand il n'y a personne dedans et que les vitres sont fermées.
Rapide comme la ligne 2 un jour de grève.
Autant de sièges que de passagers aimables.
Le rêve américain, c'est lui !

Pour tout ceux qui ont vu Matrix, dites-vous bien que Néo a du attendre une vingtaine de minutes son métro, car c'est dimanche, le dimanche il n'y a pas ou peu de train, le dimanche les exprès deviennent locaux et les locaux sautent les stations. le dimanche si vous voulez descendre à la 103th, c'est simple allez jusqu'à la 137th et prenez la ligne dans l'autre sens pour redescendre jusqu'à la 103th.
Les scènes coupées de Matrix ? Celles où il attend son train et où ça commence à le gonfler sérieux...

Bon vous vous dites, il y a toujours des bombes, des courses poursuites, des trucs qui font peur dans le métro, avec des effets spéciaux bien chiadés... Que nenni !
la noirceur, c'est naturel
la glauquitude, c'est naturel
les mecs qui courent partout,... ça m'étonnerait vu la place qu'il y a sur les quais.

Ce qui me sidère le plus dans ce lieu, c'est la burlesquité du... tourniquet !
La NASA a bossé là-dessus, les gars, ya pas photo.
Les tourniquets à New-York, ils tournent... dans les deux sens !
oui, c'est formidable, je sais. parce que nous pauvre français on passe des heures, bien sûr, à chercher le bon tourniquet qui nos laissera insérer notre ticket. Le bon sens des commun a vu juste en créant le double tourniquet qui servira à la fois d'entrée et de sortie !
N'est-ce pas à la fois incroyanble et sidérant d'ingéniosité ? ou presque...
Oui parce que quand vous entendez le train qui vous attend et que vous vous jetez sur le tourniquet mais que, damn it, une horde de voyageurs assiègent VOTRE tourniquet à vous, c'est, "l'arme" à l'oeil que vous voyez s'enfuir votre bien aimé métropolitain...

Le métro du futur ? Va falloir être patient...

dimanche 26 octobre 2008

L'Appart en aparté

A la question "Où habites-tu et à quoi ça ressemble ?"

Enfin la réponse en imageS !!!

























mardi 7 octobre 2008

Session de rattrapage

4 mois se sont écoulés depuis mon départ de la grosse pomme. 4 mois de transition et de préparation pour ce qui sera décrit et dépecé dans cette version 2.0 de Nouille-Ocre: une année de corvée et de sueur au pays du krach.

C'est face à une cheese calzone que l'Italie même considèrerait comme parjure que je vous écris chers lecteurs, depuis mon bureau à Jewcy magazine LTD, chez qui je vais travailler un an pour 40 heures payées moins que notre revenu minimum national, 40 heures, oui, mais 40 heures avec un VISA. 40 heures hebdomadaires dans la plus pure légalité administrative... ou presque.

Loin de moi l'idée de trahir la confiance absolue qu'émet à mon sujet la grande administration américaine.

Mais une fois encore, le citoyen innoffencif que je suis paye de sa sincérité et de son bon sens l'absence de logique et de notion temporelle qui caractérise notre monde actuel et surtout sa gouvernance.

Rappelons à tout hasard que pour obtenir un visa et surtout en faire par avance la demande, il faut avoir un job.
Rappelons alors que pour chercher/demander/trouver/accepter un job, il faut... un visa.

Passé cette première mésaventure qui aura fait chancelé votre honnêteté, intégrité et respect des lois, et admettons que bon an mal an - notamment un A/R Nex York, car non il n'est pas possible d'obtenir son visa sur place - nous ayons obtenu ledit visa, nous revoilà sous le jouc de Miss Liberty prêt à entrer dans le monde idyllique et merveilleux du... travail.

Ainsi comme l'atteste mon passeport, je franchis la frontière le 30 octobre, m'accorde un jour de repos et me rue, comme tout employé modèle qui commence son travail, chez son employeur.

Rappelons encore chers lecteurs, que pour pouvoir être autorisé à travailler, il faut, en plus du visa, un contrat signé et surtout un numéro de sécurité social, "The SSN".

Or, il me faut attendre 10 jours après mon arrivée pour pouvoir en faire la demande, et escompter une attente de 10jours ouvrés dixit ma documentation délivrée par le gouvernement itself. "3 semaines ! "corrigera le fonctionnaire poli réceptionnant mon dossier.

Soit, je suis donc sensée attendre 10 jours plus 3 semaines avant de travailler !
Après tout, ce n'est pas comme si j'étais pressée de travailler, gagner mon bout de pain quotidien et pourvoir à ma survie...

Qu'à cela ne tienne, plus que dix jours à passer dans l'illégalité !