lundi 26 mai 2008

Graduation Congratulation


Voici venir le joli mai,
Voici venir le joli mois,
L'alouette plante le mai,
Voici venir le joli mai

Moui...

Admettons...

Admettons que le mois de mai soit joli...

Les premières effluves de vacances viennent chatouiller les narines des Graduate students que famille, amis et autres energumènes colorés viennent arroser de "congrat'"...
Comprenez, chers lecteurs, que les étudiants frais diplomés se voient remettre leur diplome lors d'une cérémonie spécialement organisée en leur honneur, une cérémonie en grande pompe qui sent bon les petits fours. C'est l'occasion pour Tom d'arborer fièrement son costume aux couleurs de l'université... le bleu lavande !

Mais voilà, dans les films, les cheveux de Jenny ondulent dans le vent, un sourire aux lèvres, et comme les autres étudiants avant elle, elle jette son chapeau vers le soleil rayonnant, et court dans ses talons hauts rejoindre maman la larme à l'oeil et papa l'appareil photo...

Certes, mais dans le New-York de ce 19 mai 2008, la cérémonie se fera avec ciel gris et pluie torrencielle. Bienvenue dans la réalité.

Mais peu importe et soyons fous ! Car tous les étudiants américains attendent ce moment depuis des semaines. Chacun a soyeusement préparé tenue et discours, tous sont prêts pour faire honneur à la famille et au prix exubérant d'une année d'étude dans une fac privée...
Du coup, le spectateur ébahi comprendra aisément pourquoi l'université se donne tant de mal pour rendre hommage à ses étudiants chéris. La place centrale de la fac est recouverte de chaises, surplombées de tentes géantes destinées à protéger coûte que coûte le bon déroulement de la fête.
Des GO de choc ont été recrutés à cet effet : un staff digne de Johnny Haliday, des panneaux dans tous les coins, un chronométrage ultra-pointu, bouquets de fleurs et banquets de haut niveau.

Ce déballage de bonheur me rend nostalgique et, mélancolique, je circule entre ces schtroumphs intellectuels, rêvant à ma "graduation" cérémonie... En France ça se passe juste après la soutenance du mémoire : trois profs, un entourage réduit, six personnes réunies pour une standing ovation façon désert du Nevada. Pas de big applause, quelques sourires et autres félicitations. deux trois coups de fil familiaux. Ca y est. C'est fini.
Plusieurs années de dur labeur couronnées en quelques minutes.
Le minimum syndical, oui, mais au prix ultra compétitif de nos facs françaises, on ne va quand même pas se plaindre !!!!
Certes, n'empêche...



2 commentaires:

Marion L. a dit…

c'est vrai qu'un petit vin d'honneur ce serait appreciable... mais peut-etre aurais-je ma graduation d'ici qq temps.. aaaaaaah!
tu reviens quand en France?

Faustine a dit…

je rentre la semaine pro.... snif snif